Si toutes les rentrées des écoles maternelles et primaires se ressemblent avec leur lot de pleurs, d’inquiétude, de retouvailles, pour la Duranne se fût un peu particulier en ce jeudi 3 septembre 2009, puisque ce quartier ouvrait pour la 1ere fois son groupe scolaire flambant neuf et très réussi.
Grâce à du travail en amont des différents services de la Mairie d’Aix (particluièrement éducation) et de la Communauté du Pays d’Aix (transports), cette rentrée s’est déroulée sans problème significatif.
Un bémol à mettre à l’actif du Rectorat qui n’avait pas fourni le nombre nécessaire d’enseignants malgré les demandes réitérées et anticipées de l’élu à l’éducation, Mme Larnaudie.
Ce sont donc presque 200 gamins de la Duranne et Mérindole qui étaient présents pour découvrir leur tout nouvel établissement qui fait l’unanimité d’un point de vue esthétique, matériel investi et espace.
Pour ma part, j’étais particulièrement ému et fier d’assister à cette rentrée, un peu comme si j’étais dans la peau d’un Parent de… 200 élèves. Depuis plus de 2 ans, en faisant mon sport, je passe régulièrement devant cette école en construction. Quel bonheur de voir (enfin) cette nouvelle zone d’habitations peuplée d’enfants et vibrer de cris et pleurs… qui vont vite s’estomper.
Je tiens à féliciter l’ensemble des acteurs de cette rentrée et de ce nouveau groupe scolaire et souhaite à tous les enfants de la Duranne et Mérindole, un plein épanouissement dans cette école, équipement pilier de notre République. Enfin, je tiens à partager (dans l’anonymat) le sms que j’ai reçu le soir même de cette rentrée et qui en dit long sur plusieurs domaines et valeurs: « Je voulais te remercier pour ton accueil à l’école ce matin. Jétais très émue, comme toi et mes lunettes de soleil ont caché quelques larmes. J’étais touchée aussi par la disponibilité du service de ta mairie et de mes services qui sont toujours là à mes côtés, même dans les coups durs. Quand les écoles ont brûlé en 2005, les heures n’ont pas compté, ni la nuit, ni le week-end pour nettoyer et reconstruire. Car là où l’école est attaquée, la démocratie recule! Aussi, voir ces gamins sur le chemin de l’école, c’était pour moi une belle image d’une république fraternelle. Une mention spéciale à tes parents d’élèves. Décidément, tu as su insufler un air léger sur ton quartier! »