« Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent….. » c’est par cette triste et terrible chanson de Jean Ferrat que la cérémonie de la Journée Nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et en hommage aux Justes de France, a débuté ce dimanche aux Milles, devant le wagon souvenir.
Comment ne pas penser aux milliers de femmes, d’hommes et d’enfants qui, par une funeste et brûlante journée de juillet 1942, ont été tirés de chez eux à l’aube, par la police française de Vichy et entassés dans des bus qui les ont menés au Vel D’Hiv, sans qu’aucune explication ne leur ait été donnée ?
Comment ne pas être reconnaissant et fier en tant que français, que des personnes anonymes aient bravé les nazis pour sauver les juifs de France et aient été élevées au rang de « Justes parmi la nation »?
Un hommage a été rendu également à Simone Veil que j’avais rencontrée il y a quelques années lors de sa visite au camp des Milles et j’avais ressenti, auprès de cette grande dame, une impression indescriptible de respect et d’émotion.
Ma présence régulière sur le lieu du Wagon Souvenir des Milles, témoigne de ma solidarité envers ce peuple, envers tous les peuples qui ont été victimes de cette monstruosité qu’était le pouvoir nazi.