MISE EN OEUVRE DES MESURES PRISES APRES L’EPISODE PLUVIEUX DU 9 AOÛT 2018
Tout d’abord, je tiens à rappeler les actions immédiates prises le jour de l’exceptionnel épisode pluvieux où, ne l’oublions pas, il est tombé en +/- 3 heures, l’équivalent de 3 à 4 mois de pluie, d’après les experts en météorologie.
Ce 9 août, les agents de la Ville (voirie, mairie annexe et police municipale) et ceux de la SEMEPA étaient sur place pour baliser/sécuriser les voies concernées, enlever les premiers éboulis et gravas. La Mairie a aussi mandaté une entreprise pour déboucher les canalisations et pomper l’eau, garages en sous-sol compris.
Dès le lendemain et à plusieurs reprises en cette période de vacances, divers techniciens se sont rendus sur place pour faire des premiers constats.
J’ai eu, fin août, une réunion avec le Directeur Général des Services de la Ville d’Aix et le Directeur Général Adjoint de la SEMEPA pour m’assurer que l’ensemble des parties prenantes susceptibles d’intervenir sur ce dossier, étaient au fait de l’importance des débordements hydrauliques, de leurs conséquences.
J’ai pu, ainsi, mesurer favorablement leur détermination à m’accompagner sur les mesures à prendre afin d’éviter que cela ne se reproduise.
Début septembre, en présence du personnel de la Mairie annexe et de la SEMEPA, j’accompagnais sur site le directeur du service d’exploitation du réseau pluvial de la Ville d’Aix pour une analyse des raisons de ces flux hydrauliques et une estimation des aménagements premiers à réaliser.
La première analyse du service pluvial de la Ville laisse apparaître plusieurs points:
=> L’évidence: La puissance des eaux jumelé à l’obstruction de l’ avaloir principal (bas de la route du Val d’Arbois) ont fait sauter un merlon de
terre ouvrant ainsi une brèche. L’ouverture récente de la route du Val d’Arbois a créé une voie de cheminement des eaux débordantes, qui n’existait pas avant.
=> Les équipements et réseaux pluviaux du nouveau secteur d’habitations de la Duranne « du haut » ont fonctionné malgré l’intensité des chutes d’eau . A noter que la plupart des ouvrages, comme des bassins de rétention pour compenser la perméabilisation des sols, sont enterrés sous la voirie.
=> Certains réseaux pluviaux du secteur d’entreprises (Descartes, Philibert), aménagés il y a plusieurs dizaines d’années selon les normes et réglementation de l’époque, ont été submergés.
=> Les déblais sauvages de chantier disposés sur le délaissé de route, de l’ancien tracé de la D543, ont pour partie été emportés par les eaux et ont contribué au bouchage de l’évacuation principale (entonnement).
Mi-septembre, nouvelle réunion entre les services techniques de la Ville (Pluvial), la SEMEPA et mairie annexe pour décider les actions court et plus long terme:
=> La Ville d’Aix a pris en charge le nettoiement de l’entonnement et commencé les premières modifications de l’avaloir (grille), d’autres suivront.
=> La SEMEPA a lancé, auprès d’un bureau d’étude indépendant, expert en gestion hydraulique, une étude générale de ce secteur de la Duranne/Arbois. Cette étude précisera les faiblesses de notre système hydraulique et fera des recommandations pour améliorer le réseau. Cela pourrait se traduire par des travaux « lourds ». Par ailleurs, dans un délais plus court, la SEMEPA ordonnera auprès d’une entreprise, la réfection et le renforcement du merlon qui a cédé sous le poids des eaux débordantes.
=> Prenant ma casquette d’élu départemental, j’ai demandé à la Direction des routes du Conseil Départemental, le nettoiement complet et la fermeture du délaissé de route mis en cause. Cette opération a été réalisée le 21 septembre.
=> Jeudi 4 octobre, mise en place d’enrochements renforcés avec du béton et remise en état du merlon (SEMEPA).
Voici donc un premier point sur la situation.
Je ne manquerai pas, dès que j’aurai les éléments significatifs, de communiquer à nouveau sur ce sujet que nous traitons avec toutes les parties prenantes, et avec la plus grande rigueur
Cependant, je me dois de vous rappeler, que nous sommes tributaires de certains imprévus et délais, dont certains sont incompressibles. Il y a des temps d’études, de passation des marchés publics,… auxquels nous ne pouvons déroger, il faut en être tous conscients, conscients aussi du coût de ces divers aménagements et nous sommes, élus et techniciens, comptables des deniers publics…