Navré et choqué de ce qu’il se passe à l’UMP, le parti politique dans lequel j’ai choisi, depuis sa création, de mener activement ma tâche de militant et d’élu local.
Sans jeter l’anathème sur tel ou tel responsable, salarié ou cadre politique, je condamne fermement ce que j’ai découvert au travers des médias ces derniers jours. Les faits sont graves et ne sont pas en relation avec les valeurs prônées par ce mouvement politique.
Il va falloir rajouter aux concepts de, Liberté, Responsabilité, Générosité, Solidarité, Nation et une certaine idée de l’Europe, la notion d’honnêteté et Intégrité et graver ces valeurs dans le marbre.
Le vote de dimanche dernier qui positionne le FN en tête de tous les partis est, certes, de la responsabilité du Gouvernement actuel qui mène une politique désastreuse depuis 2 ans, mais également des dirigeants de l’UMP qui n’ont pas tenu leur rang.
Il devient alors très facile aux candidats du Mouvement Bleu Marine de dénoncer l’échec du « système », l’échec de « l’UMPS »… Que de temps passé par les caciques de l’UMP et leurs lieutenants à guerroyer pour obtenir le leadership ou être en pole position pour 2017, plutôt que de se pencher sur les préoccupations des français qui les amènent à voter FN
Fort de cette déconfiture, l’UMP doit faire avant tout une profonde remise en cause et repenser son encadrement. Il lui faut tout d’abord trouver un chef et un seul.
Pourquoi faut il, comme c’est le cas actuellement, que le Bureau politique national de l’UMP, ne soit composé que de Parlementaires, anciens ministres ou ami(e)s de tel ou tel élu influent?
Je pense qu’il faudrait imaginer au sein de ce futur Bureau, un contingent d’élus locaux, de militants engagés (y compris sans mandat d’élu) qui gardent eux le contact avec les citoyens, grâce à leur proximité.
La reconquête du peuple français ne se fera et la confiance ne reviendra pas si nous restons englués dans cette vision de la politique, qui n’est pas la mienne et que je déplore.
En octobre, ne nous trompons pas, il faut que les militants fassent entendre leur voix et refusent de se retrouver dans une querelle de chefs qui nous emmènera directement vers une issue désastreuse pour la France.
Redevenons le premier parti d’opposition et montrons aux français que nous serons prêts en 2017, à gouverner.