J’ai été très fier de faire partie de la délégation qui a accompagné Madame la Présidente, Martine Vassal en Pologne, pour une visite dans le cadre de la coopération et des échanges économiques, cultuels et culturels instaurées par notre Présidente avec les pays de chaque partie du monde. Etant administrateur pour le Conseil départemental des Bouches du Rhône, du mémorial du Camp des Milles, j’ai participé à la signature de la convention tripartite entre le musée d’Auschwitz-Birkenau, le Mémorial des Milles et le CD13. Cela permettra des échanges, jusqu’alors, inédits.
D’une part, le musée d’Auschwitz prêtera des témoignages, des preuves physiques de la Shoah au Camp des Milles (des valises, des chaussures, des cheveux, des lunettes de déportés, que les nazis avaient conservés).
Tous ces témoins matériels du génocide seront visibles au Camp des Milles à partir de 2019.
D’autre part, « les Archives Départementales des Bouches du Rhône » détiennent des documents administratifs qui n’ont jamais été analysés par les historiens et qui seront prêtés aux scientifiques polonais afin de reconstituer les faits qui ont entraînés la déportation des français vivant sur notre département durant cette période.
Entrer dans le camp d’extermination d’ Auschwitz-Birkenau, c’est une expérience terrible car, même si nous savons par l’Histoire ce qui s’y est passé, le visiteur est tout de suite happé par une émotion, un sentiment d’horreur. Dans ce camp, on éliminait impitoyablement des enfants, des femmes, des hommes, qui n’ avaient commis, comme seule faute, celle d’être nés, juifs.
Nous avons un devoir de mémoire, de pédagogie, de transmission aux générations futures, pour que plus jamais ne s’accomplisse une telle ignominie.
Nous nous y emploierons car il ne faut plus jamais qu’une telle horreur, un tel manque d’humanité ne se reproduise .