Lasse, comme beaucoup d’entre nous, de voir tant d’immondices, de carcasses de caravanes, de déblais de chantiers, éparpillés autour de la gare TGV d’Aix, sur l’Arbois, Maryse Joissains Masini m’a demandé de piloter une opération nettoiement d’envergure « coup de poing ». C’est l’entrée sud-ouest du Pays d’Aix, empruntée par ~ 80.000 véhicules / jour, point d’arrivée de milliers de voyageurs, qui est souillée par ce spectacle désolant.
Ce nettoiement à grande échelle a nécessité des moyens très importants, entrepris conjointement par la CPA et la Ville d’Aix: une entreprise de terrassement avec deux tractopelles, des dizaines de containers mis sur place puis déchargés sur le centre d’enfouissement non loin de là, plusieurs employés de l’ADREP (association d’insertion par l’économique), des agents des deux collectivités pour superviser les travaux, des effectifs de police pour surveiller et assurer la sécurité.
Ce chantier, d’une durée de 4 ou 5 jours, permettra d’enlever un peu + de 500m3 de détritus de toute sort. Les terrains impactés appartiennent au Conseil Général, la Ville d’Aix et l’Etat…
Comment en est-on arrivé là ? Deux origines principales : la présence récurrente de campements illicites d’itinérants (à côté de l’aire d’accueil officielle des gens du voyage) et l’incivisme des individus et des entreprises qui viennent décharger leurs détritus en toute illégalité, au mépris de l’environnement, aidés en cela par un accès facile de ce lieu isolé.
L’urbanisation future de la ZAC de la gare devrait, quand celle-ci sera réalisée par le conseil général, diminuer ou, malheureusement, repousser ailleurs cette nuisance.
La bataille du respect de notre planète n’est pas encore gagnée mais il faut la combattre, à tous les niveaux, à toute échelle, non pas avec des utopies, des grandes phrases et de la politique politicienne (tactiques trop utilisées par certains élus), mais avec des actes sur le terrain.